5 conseils pratico-pratiques pour faire matcher ces deux notions.
Selon l’enquête The Workforce view in Europe 2019, les français figurent encore dans le top 3 des travailleurs européens stressés. Second coup de massue : 41% des sondés pensent que leur employeur ne s’intéressent pas du tout à leur santé psychologique. Ce qui engendre forcément une chute de la motivation!
Paradoxalement (ou pas ?), les notions de bienveillance et de bien-être au travail sont sur le devant de la scène et semblent préoccuper les dirigeants. De plus en plus de managers prennent conscience que le stress des salariés a un effet néfaste sur la poursuite des objectifs de l’entreprise et donc, sur sa performance.
Hey oui ! Epanouissement du capital humain = performance durable. Investir et miser sur le bien-être de vos salariés n’est aucunement synonyme de l’oisiveté, bien au contraire. Cela permettra de diminuer leur stress et de renforcer leur implication dans la vie de l’entreprise. Vous l’aurez compris, travail et performance sont des concepts totalement imbriqués. C’est pour cette raison que je souhaitais vous donner 5 conseils pratico-pratiques pour remettre l’humain au cœur de vos préoccupations :
- Apporter de la considération
Développer une écoute attentive des salariés permet de rebooster leur confiance en eux. Encouragement, gratitude et considération favoriseront l’esprit d’équipe et l’adhésion aux valeurs de l’entreprises. Un salarié écouté est un salarié qui se sent impliqué dans la réussite de son employeur. Comment instaurer cette notion de considération, me direz-vous ? A travers ce que l’on appelle des « rituels », par exemple. Chaque jour, le manager peut instaurer un court moment (10 minutes) pendant lequel il prête attention à l’ambiance générale et aux potentielles idées d’amélioration qui viendraient des collaborateurs. Le top du top est de pouvoir rendre visible ces idées et de montrer aux autres salariés que l’idée vient d’un d’entre eux. Cela peut passer par un tableau d’affichage ou une rubrique de la newsletter interne.
- Laisser davantage d’autonomie
Dans la même veine, un manager bienveillant sera capable de laisser de la liberté d’actions à ses collaborateurs. Définissez la mission et les objectifs (finaux et intermédiaires) ensemble, puis, laissez le ou la responsable trouver ses propres moyens et solutions pour les atteindre. Plus la liberté est élevée, plus le stress est bas, plus le résultat sera bon ! En résumé, autonomie = performance.
- Favoriser l’entraide
En tant que manager c’est votre rôle d’instaurer un esprit de coopération véritable et durable ! D’abord, instaurez un climat de confiance en jouant la carte de la transparence : santé et projets de l’entreprise, nominations, stratégie… Cet état d’esprit incitera vos équipes à échanger et à s’ouvrir à leur tour. En parallèle, vous pouvez favoriser le travail d’équipe, ou les binômes, en choisissant bien les partenaires en fonction de leur caractère, leurs compétences et leurs « failles ». Enfin, lorsqu’un des salariés est dans la « panade », et que cela entre dans votre domaine de compétences, n’hésitez pas à lui donner, vous-même, un coup de main !
- Prendre en compte l’ensemble des facteurs du bien-être
N’oubliez pas que le bien-être ne passe pas uniquement par la bienveillance. Je compte 8 leviers essentiels au bien-être en entreprise :
- Sens et intérêt du travail donné : ce levier fait partie des plus importants et des plus impactant.
- Le climat : on fait référence ici à la qualité des relations interpersonnelles ainsi qu’à circulation des informations dans l’entreprise.
- La reconnaissance : bon, ça nous en avons déjà parlé, je ne reviens pas dessus 😉
- L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle : il est parfois difficile de faire coexister les exigences du travail avec celles du foyer. C’est à vous, dirigeants, de faciliter la tâche à vos salariés
- Management : de nombreuses études démontrent l’influence du manager dans le bien-être du salarié. Très souvent un salarié qui quitte l’entreprise dira plutôt « je quitte mon manager ».
- Rémunération et conditions de travail : évidemment, puisque personne ne vit d’amour et d’eau fraîche (malheureusement).
- Talents et apprentissage : le fait d’avoir un travail qui fait appel à ses aptitudes et ses préférences permet de réduire les niveaux de stress, tout en améliorant les niveaux de plaisir et de satisfaction des employés
- Autonomie : FREEDOM !
- S’entourer de professionnels du bonheur !
Last but not least, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels dont la recherche des 3B – Bien-être, Bonheur et Bienveillance – est le métier. Nous parlons beaucoup de ce nouveau métier qui est « chief happiness officer », mais vous pouvez aussi accorder votre confiance de votre manière ponctuelle pour un atelier, un coaching ou même un audit général de la situation au sein de votre entreprise.
Enfin, vous vous demandez sûrement comment mesurer l’efficacité de ces actions ? A long terme, la performance sera renforcée et vous pourrez vous en rendre compte à travers de multiples indicateurs : croissance financière de l’entreprise, baisse du nombre de démissions, turn-over réduit, marque employeur valorisée auprès des potentielles recrues, hausse du taux de participation aux activités proposées par vos soins…
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